Entre 2011 et 2016, tous les types d’EPCI concourent positivement à l’évolution de la population française. La croissance démographique se renforce et atteint en moyenne 0,7 % par an pour les métropoles de province qui attirent toutes davantage de nouveaux habitants qu’entre 2006 et 2011. La population des métropoles de Montpellier, Bordeaux, Nantes, Rennes, Toulouse et Lyon croît ainsi chaque année de plus de 1 %. À l’opposé, la population du Grand Paris augmente beaucoup moins vite que par le passé.
Jusqu’alors soutenu par l’étalement urbain, le dynamisme démographique des communautés de communes est divisé par deux (+ 0,4 % par an) et se concentre désormais au plus près des métropoles. Au-delà de 30 minutes en voiture de la métropole la plus proche, le rythme de croissance fléchit nettement. Lorsqu’elles sont localisées loin des métropoles, sur une large bande centrale du territoire, de plus en plus de communautés de communes perdent de la population. Pour 166 structures intercommunales, soit 3,5 fois plus qu’entre 2006 et 2011, déficit naturel et déficit migratoire se cumulent désormais.