Mobilité et urbanisme ont de tout temps été profondément liés. Les cinquante dernières années ont vu ce lien évoluer, l’arrivée des infrastructures autoroutières s’étant accompagnée d’un éclatement du fait urbain.
Ce phénomène a largement contribué à structurer la métropole marseillaise à travers une consommation massive du patrimoine naturel et l’apparition de pôles économiques d’un nouveau genre. Aux Milles ou à Plan-de-Campagne notamment.
Cette restructuration semble s’achever et une nouvelle dynamique métropolitaine se met en place. La mobilité est une fois de plus au coeur de cette évolution, comme le démontrent à la fois les nouveaux transports en commun en site propre de Marseille ou d’Aubagne, mais aussi la création d’un Syndicat mixte des transports.
Cependant, cette nouvelle donne nécessite de renouveler le logiciel˝ de la mobilité urbaine. Et, notamment, de mieux le mettre en cohérence avec les enjeux du développement durable, de la métropole et de la planification.