Le ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche a demandé à RFF de produire des éléments relatifs à l’optimisation du projet de ligne nouvelle Paris Normandie en vue d’alimenter la Commission Mobilité 21. Un consensus se dessine autour d’un principe de phasage en trois étapes rendu public le 13 mai dernier.
Une réalisation de l’infrastructure en trois phases
Une première phase « intermédiaire », à l’échéance 2025, reviendrait à réaliser les doublements de la section entre Paris et Mantes-la-Jolie, le contournement dit “court“ de Mantes, une nouvelle ligne vers Evreux (sur 15 km), le passage sous-fluvial de la Seine et une ligne nouvelle jusqu’à Yvetot (34 km). Dans ce scénario à mininima, la nouvelle gare de Rouen Saint-Sever est indispensable.
Le coût de cette première phase s’élèverait à 5,3 milliards d’euros pour des temps de parcours ramenés à 1h42 entre Le Havre et Paris (au lieu de 2h10), à 1h03 entre Rouen et Paris (1h14), à 1h31 entre Caen et Paris (1h50).
Source : RFF
La seconde phase “cible“ vise la réalisation d’une nouvelle ligne entre Evreux, Rouen et Bernay, permettant de gagner entre 10 et 15 mn supplémentaires sur les différents temps de parcours et réduirait de trente minutes le temps de parcours entre Rouen et Caen. Cette phase est évaluée à 8 milliards d’euros.
Source : RFF
Une dernière phase prévoit notamment la réalisation d’un contournement long de Mantes-la-Jolie et la modernisation des extrémités de ligne (Yvetot – Le Havre, Bernay – Caen- Cherbourg), permettant un nouveau gain de temps de l’ordre de 5 à 10 mn sur les différents parcours. Son échéance serait alors au-delà de 2030 et représenterait un investissement de l’ordre de 11 Md€.
Source : RFF
La synthèse présentée par RFF justifie les choix en fonction de la priorité donnée aux différentes fonctionnalités recherchées et présente des éléments d’évaluation.