Résumé d’éditeur (extraits)
Si l’extension urbaine et la construction de maisons individuelles ont été plébiscitées entre les années 1970 et 1990, aujourd’hui face aux enjeux environnementaux, aux objectifs de réduction des gaz à effet de serre, de mixité sociale et fonctionnelle dans les territoires, la tendance doit désormais radicalement s’inverser. Entre 2012 et 2017, le rythme moyen d’artificialisation en Île-de-France était de 840 ha/an selon le mode d’occupation du sol, avec des conséquences sur l’environnement comme la destruction de la biodiversité, une augmentation du niveau de pollution et des émissions de CO2. À l’échelle nationale, l’habitat représente la plus grande part des terres artificialisées (42 %), avant les réseaux routiers (14 %), le bâti agricole (8 %) ou encore les services et infrastructures (14 %). C’est dans ce cadre que le gouvernement a émis dans son Plan biodiversité en 2018 l’objectif Zéro artificialisation nette. Celui-ci doit permettre la production de formes d’urbanisation plus sobres en consommation d’espaces et plus intenses en nature, grâce à des processus comme la densification urbaine, le renouvellement urbain et la renaturation des terres.