[Résumé d’éditeur] Depuis une trentaine d’années, les politiques publiques en matière de déplacement ont mis un accent particulier sur la question de l’intermodalité. Cette dernière a été perçue comme une des solutions pour limiter l’usage de la voiture, soit en proposant des usages modaux alternatifs (train et transports urbains ou transports urbains et vélo par exemple) ou des usages combinés de la voiture avec d’autres modes, notamment les transports collectifs.
Parallèlement à l’organisation de l’usage des modes par les résidents, se pose celui de leur propre organisation à l’échelle de la journée.
En effet, les études réalisées lors de la précédente enquête ménages déplacements de 1997 avaient montré que pour les résidents de la CUS, les logiques de chaînage des déplacements avaient tendance à augmenter.
Ces pratiques de chaînage constituent une forme de rationalisation des déplacements, puisqu’elles conduisent, tout en réalisant le même programme d’activité, à limiter le nombre de déplacements nécessaires.
Sur le champ de l’intermodalité comme sur celui du chaînage des déplacements, cette note vise à fournir un état des pratiques au regard des dernières données de l’enquête ménage déplacements.