Extraits
Zéro artificialisation nette, préservation des fonciers agricoles et naturels,…, le foncier n’est plus un bien consommable, mais une ressource précieuse à utiliser avec discernement.Dans ce contexte, les friches apparaissent plus que jamais comme un véritable levier pour répondre aux besoins en logements, accueillir de nouvelles entreprises, réaliser les équipements nécessaires tout en préservant les espaces naturels et agricoles.Pourtant, force est de constater qu’il reste de nombreuses friches sur lesquelles il est peu pertinent d’envisager un programme d’aménagement « classique » (logements, activités…).Qu’est ce qu’une friche hors marché ?Un terrain où :• aucun investisseur ou promoteur n’est intéressé par le développement d’un projet car la revente sera compliquée,• le bilan « aménageur » ou promoteur » serait trop défavorable, même en incluant des aides publiques,• Le projet ne serait pas pertinent, d’un point de vue projet urbain, sur les secteurs dits « en décroissance » notamment,• les contraintes entraîneraient des restrictions d’usages, par la nature de la pollution ou sa localisation (sites soumis à PPRI et/ou PPRTCes raisons, souvent cumulées, conduisent à laisser ces sites à l’abandon. Ils sont généralement dangereux et se dégradent dans le temps. Ils impactent le paysage, l’image et la valeur de ses abords. Dans le même temps, ils peuvent – par leur situation, leur desserte, leur taille…- présenter certains atouts. Les acteurs d’IDfriches, conscients du potentiel foncier que représentent ces friches se sont donc réunis autour de cette question : quelles possibilités mettre en oeuvre pour ces friches sans projet ? Si un usage « classique » n’est pas possible, quels usages « alternatifs » envisager et comment les mettre en œuvre ?