Axe 2 : les mobilités

Itinéraire Grand territoire

Cet article détaille l’axe mobilités de l’Itinéraire Grand territoire

En 2023 et 2024, l’Agence et ses partenaires ont exploré la thématique des mobilités. Ils ont interrogé les pratiques de mobilités et ses incidences sur le fonctionnement du territoire. Un premier atelier s’est tenu le 17 mars 2023.

L’Agence s’est attachée à caractériser la structuration fonctionnelle du Grand territoire (économique, servicielle, commerciale, résidentielle, récréative et de loisirs, etc.) sous le prisme des pratiques de mobilités. Aussi, les flux de déplacements ont été confrontés aux tendances actuelles (télétravail, covoiturage, rationalisation des déplacements, hausse des coûts, ZFE…) et à venir.

Cet atelier a également servi à identifier les leviers d’actions pour accompagner l’évolution des mobilités dans une optique de décarbonation et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.​

Le second atelier, qui s’est tenu le 6 octobre, était consacré à l’attractivité des pôles d’emploi, aux multimodalités et aux solutions de mobilités durables.

Outre Rouen, 11 communes emploient plus de 5.000 personnes sur le territoire de l’Agence. Les distances entre le lieu de domicile et d’emploi sont homogènes, tandis que le territoire est structuré par les grands axes routiers (A28 et A13) et par la Seine qui constitue une barrière naturelle aux aires d’attraction.

Afin de réduire l’autosolisme et décarboner les mobilités professionnelles, l’atelier a permis de dégager quelques pistes de réflexion :

  • Le déploiement de plans de mobilités employeur
  • L’optimisation du réseau de transports (voies dédiées au covoiturage, cohabitation bus/vélo, vélo dans le train ou le bus, etc.)
  • Le développement de logements sociaux à proximité des zones d’emploi
  • La densification des centres urbains
  • Le développement de l’emploi dans les centralités périphériques

A la suite de cet atelier, deux sujets ont été sélectionnés par le comité de suivi: le coût de la mobilité contrainte et l’accompagnement vers les mobilités durables pour être étayés par la suite.

C’est ce travail qui a été réalisé pour le dernier atelier qui s’est tenu en mai 2024. Ces deux sujets ont été réunis par une problématique commune: les pratiques de mobilités sous le prismes des vulnérabilités. Celle-ci a alors été travaillée selon deux approches :

  • La cartographie des vulnérabilités susceptibles d’impacter les pratiques de mobilité.
    Trois types de vulnérabilités ont été dégagés de cet atelier.
    • Géographique : La vulnérabilité est plus importante dans les espaces périurbains/ruraux et traduisent une dépendance automobile de ses habitants.
    • Résidentielle : Les vulnérabilités liées au logement qui sont diverses et géographiquement hétérogènes.
    • Socio-démographique : Les vulnérabilités liées aux caractéristiques socio-démographiques sont plus présentes dans les espaces urbains qu’ailleurs et traduisent une fragilité sociale d’une partie de ses habitants.
  • Une enquête sur les freins à la pratique des mobilités durables.
    L’analyse d’une enquête en ligne menée à l’échelle du Grand territoire a permis de montrer une forte dépendant à la voiture particulièrement chez les périurbains et les ruraux. Aussi, malgré le coût financier de la voiture peu de d’automobilistes se déclarent prêts à modifier leur pratique actuelle.